Pour comprendre les soins de peau, il est important de s’intéresser au fonctionnement des différentes couches de peau et aux interactions entre épiderme, le derme et l’hypoderme.
La peau est composée de trois couches.
L’hypoderme est la couche la plus profonde. Elle est constituée essentiellement de tissus adipeux, sa répartition et son épaisseur varie selon les habitudes alimentaires de chacun, la corpulence ou le sexe.
Selon les études, cette couche peut ne pas être considérée comme partie intégrante de la peau. Néanmoins, elle sert d’interface entre la couche intermédiaire de la peau et les muscles et tendons.
Ensuite, le derme constitue la partie centrale de la peau. C’est aussi la couche la plus épaisse qui atteint 5 mm par endroits. Elle est constituée à 80% d’eau et assure l’hydratation de la peau. Dans cette couche se trouvent les glandes sudoripares produisant de la sueur, les glandes sébacées (sébum) et les follicules pileux.
Parcourue de vaisseaux sanguins et lymphatiques, elle comporte des fibroblastes générateurs de collagène, d’élastine et l’acide hyaluronique.
La couche externe est appelée épiderme. Très fine, environ 0,1 mm au niveau des mains et des pieds, elle est recouverte d’un film hydrolipidique. La quantité et la qualité de ce film déterminera le type de peau. Cette couche se renouvelle tous les 21 jours environ, un rythme qui ralentit avec l’âge.
L’épiderme est composé de différents types de cellules.
Les kératinocytes, cellules souches, amplificatrices ou restant dans la couche basale sont majoritaires. Elles migrent de couche en couche vers la plus superficielle de la peau, elles subissent des modifications à chaque étape.
Les mélanocytes sont la seconde famille de cellules produites par l’épiderme. Elles assurent la synthèse de la mélanine (qui colore la peau). L’association de kératinocytes et mélanocytes joue un rôle prépondérant dans la protection de la peau contre les ultraviolets.
Enfin, les cellules de Langerhans et Merkel, en faible proportion, assurent les défenses immunologiques de la peau ainsi que la perception du toucher, de la douleur ou de la pression.
L’épiderme est un changement constant.
Ces différentes cellules migrent depuis la couche basale de l’épiderme. Cette zone dite prolifératrice produit les kératinocytes. Elles passent ensuite dans la couche épineuse, et se transforment. Leur noyau s’arrondit et elles deviennent plus foncées. Enfin, dans une troisième étape, ces cellules migrent dans la couche granuleuse, leur noyau va s’aplatir.
Les kératinocytes achèvent leur vie cellulaire dans la couche cornée, la plus superficielle de la peau. Ces cellules mortes sont rendues cohérentes par un cément. Elles donnent alors à la peau sa couche protectrice, le film hydrolipidique.
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